Ce petit livre, qui se déplie comme un accordéon, présente une sélection de cent portraits photographiques issus de la collection personnelle d'Antoine de Galbert, accompagnée d'un court texte de Christian Caujolle.
Antoine de Galbert ferme bientôt La Maison rouge, lieu parisien où il proposait des expositions. Mais on peut voir à Arles, jusqu’au 23 septembre, une sélection de cent portraits photographiques issus de sa collection personnelle, accompagnée de ce petit livre qui se déplie comme un accordéon, dit ouvrage « Leporello », du nom du valet de Don Juan qui déroulait devant son maître la longue liste de ses conquêtes. On entre ainsi progressivement, ou d’un seul coup, dans l’univers personnel du collectionneur, peuplé de personnages célèbres (Nelson Mandela par le regretté David Goldblatt), d’artistes (Roman Opalka, Gilbert & George), d’inconnus inquiétants (par Jérôme Zonder), d’hommes et de femmes estropiés, morts ou tout comme (par Joel-Peter Witkin), d’images de propagande de dictateurs… Une galerie de portraits à l’image du collectionneur : hors des conventions et des modes.
