Saïgon, la fin du voyage, nous plonge dans les années vingt et trente entre Paris, Berlin, Hanoï et Saïgon.
Une histoire passionnante où l’autrice donne vie à Lucien, son jeune oncle disparu en Indochine, dont elle imagine l’existence.
Si c’est avec amour qu’elle évoque la vie quotidienne de ses grands-parents maternels parisiens, c’est son talent de nous rendre attachants les personnages que nous découvrons avec Lucien, Karl, Hortense, Jo, Truong, Kim et Mansart, chacun à sa manière laissant sa marque sur ce jeune héros, lui permettant, ainsi, de s’accomplir.
Dans ce premier roman ou s’impose son goût pour l’histoire, après les pays qu’elle a traversés au cours de ses nombreux voyages et des villes et lieux qui lui restent en mémoire, c’est dans l’imaginaire que Claudine Allouet poursuit désormais ses voyages.
Claudine Allouet:
Au sortir d’études secondaires sans attrait outre l’autonomie qu’il offre, le monde du travail lui fait découvrir un nouvel univers en devenant standardiste sur une base de l’Armée Américaine puis hôtesse standardiste de deux sociétés civiles américaines successives. Elle rejoint alors deux grands cabinets d’avocats d’affaires internationaux parisiens. Suite à ses actions en faveur du travail des «Femmes dans l’entreprise» le syndicat CFDT lui ayant proposé un poste en son sein, elle préfère aller militer avec le MLF et promouvoir la contraception et soutenir la légalisation de l’IVG si bien défendue par Simone Veil.
Dès leur rencontre sur la base américaine qui les employait, l’amour qu’elle partageait avec son futur mari pour la lecture, la musique classique et le jazz, le cinéma et le théâtre, et leur impérieuse nécessité de voyager à l’étranger ne se sont, à ce jour, jamais démentis.
