Le Bois sacré est un acte en vers qui a été mis en scène au théâtre de Sarah Bernhardt le 22 avril 1910 et accompagné par des musiques du grand compositeur vénézuélien Reynaldo Hahn, ami intime de Marcel Proust. Un morceau de poésie délicieuse et fascinante qui se déroule comme un poème. Suite à un sortilège, les dieux de l’Olympe, sur qui se distingue la splendide figure de Vénus, et ensuite la superbe Junon, l’audacieuse Diane, la sage Minerve, et les précieuses Hébé et Cérès, ainsi que les divinités masculines du solennel Jupiter, de l’intrépide Mars, du bel Apollon, du malin Mercure et du rude Vulcain, sont en vacances et finissent dans un bois sacré, se trouvant aux prises avec la merveilleuse modernité d’une automobile. Un mélange audacieux et charmant d’antiquité classique grecque et de pétillante atmosphère parisienne.
