L'écriture ne reproduit pas la parole, elle la rend visible. Sur ce principe, les auteurs proposent une histoire de l'écriture en trois parties : une première consacrée aux plus anciens systèmes d'écriture et à leur évolution selon les civilisations, une deuxième concentrée sur les alphabets, leur histoire et leur diffusion, et une dernière sur l'alphabet occidental et son rapport à l'image."L'art ne reproduit pas le visible, il rend visible" a écrit Paul Klee. L'Histoire de l'écriture repose sur le même principe :
L'écriture ne reproduit pas la parole, elle la rend visible. Le support de l'image est devenu celui de l'écrit, et il en a déterminé le fonctionnement. Que l'invention de l'idéogramme soit liée aux pratiques divinatoires et à la lecture du ciel étoilé en Mésopotamie et en Chine nous le confirme. Trois sections ont été ménagées dans cette Histoire. La première est consacrée aux plus anciens systèmes d'écriture et aux réinventions auxquelles ils ont donné lieu dans les civilisations qui ont choisi de les adapter à leur langue et à leur culture. La deuxième se concentre sur les alphabets, leur histoire et leur diffusion. La troisième montre comment l'alphabet occidental est parvenu à réintégrer l'image dans son système à travers ses incarnations successives, manuscrites et imprimées. Elle conduit à s'interroger sur les rapports qu'entretiennent les différents systèmes d'écriture avec le support informatique.
Les chapitres de ce livre font eux-mêmes appel à l'image de deux manières, selon qu'il s'agit d'illustrations complétant une démonstration, ou d'images privilégiées parce qu'elles témoignent de tel aspect particulier d'une culture écrite donnée, le texte qui les accompagne ayant alors pour fonction de les rendre mieux lisibles en les éclairant d'un commentaire.